samedi 5 novembre 2011

Movana Chen.

Movana Chen vit et travaille à Hong Kong. Elle est diplômée de l'Institut Royal de Technologie de Melbourne University et a étudié le design de mode au London College of Fashion. Elle travaille également comme commissaire indépendant à Hong Kong.




Son travail consiste l'acte simple de tricoter des milliers de lambeaux de papier de magazines.

Acte simple de déchiquetage de magazines qu'elle tricote ensuite est en soi un acte de défi de la résistance à la culture de consommation. En recyclant les biens de consommation jetables dans les nouvelles formes d'expression artistique, elle pose implicitement la question, "Où et quand des magazines sont-ils encore utiles?



Dans un autre projet, elle a reçu un nombre de livres de ses amis bien-aimés, qu'elle va tricoter. Ceci est différent de son approche précédente. Les livres sont assez différents, car ils contiennent des souvenirs du propriétaire et les documents eux-mêmes conservent une odeur unique que le temps laisse. Grâce au processus de tricot, Movana a généré la communication avec les souvenirs de ses amis. Elle a également injecté de vitalité dans les papiers déchiquetés. Les nouveaux livres seront cousus sur la toile, c'est une intégration des moyens anciens et nouveaux d'appréhender les livres.









Dans cette exposition, Movana Chen se concentre sur «l'art portable», en examinant la relation entre les vêtements et les médias, et notre consommation de deux produits jetables. Vous êtes invités à toucher et même essayer les «vêtements magazine", à la recherche de votre "moi perdu" dans le monde écrasant des médias.




En 2008, avec la réalisation de ses « body containers », d’impressionnantes enveloppes de mailles papier qui recouvrent totalement le corps, l’artiste se prête à des performances dans des lieux publics ou en pleine rue, provoquant les réactions spontanées du public face à son œuvre. Movana explore ainsi l’interactivité entre l’industrie de la presse et celle du textile, son influence sur nos sociétés et notre capacité à imaginer des alternatives à notre consommation par le biais du recyclage. Elle tente au travers de ses œuvres d’instaurer une forme de dialogue entre le spectateur et l’art–matière.







Son site.

et le soleil était encore là...